7th May 2019 - UEFA Champions League - Semi Final (2nd Leg) - Liverpool v FC Barcelona - Trent Alexander-Arnold of Liverpool battles with Malcom of Barcelona - Photo: Simon Stacpoole / Offside. (Simon Stacpoole/OFFSIDE/PRESSE/PRESSE SPORTS)

Coup de coeur 2019 : retour sur la folle remontada de Liverpool face au Barça

Chose promise, chose due : France Football consacre un article à chacun de vos trois coups de coeur de l'année l'année 2019. Premier volet avec l'incroyable remontada du Liverpool de Klopp face au Barça, en Ligue des champions.

Dans cette Ligue des champions complètement folle, une soirée restera dans les mémoires, au même titre que la campagne de l'Ajax, ou le triplé de Lucas Moura, on veut bien sûr parler de la remontada de Liverpool face au FC Barcelone, le 7 mai 2019. Ce soir-là, dans un Anfield en fusion, les joueurs de Jürgen Klopp ont effectué l'une des plus belles remontées au score de l'histoire de la Ligue des champions. Battre 4-0 l'équipe de Lionel Messi, alors que celle-ci vous a corrigé 3-0 à l'aller une semaine plus tôt, quel scénario !

Dans ce match de folie, deux joueurs se sont transformés en hommes providentiels : Georginio Wijnaldum et Divock Origi. Ce dernier s'est démarqué avec un but en début de match (7e) et, surtout, le but de la qualification à la 79e sur une merveilleuse inspiration de Trent Alexander-Arnold sur corner. Une action d'ores et déjà mythique durant laquelle le jeune latéral a décidé de centrer vite pour le Belge, seul dans la surface, alors que les joueurs barcelonais se replaçaient tranquillement. «Pour être honnête, j'allais partir et laisser le corner à Xherdan Shaqiri, mais à la dernière seconde, j'ai vu que Divock (Origi) était libre de tout marquage dans la surface, et j'ai décidé de centrer» expliqua l'Anglais au micro de l'UEFA à la fin du match.

Des étoiles plein les yeux

L'autre double buteur, Georginio Wijnaldum, a aussi passé une soirée hors du commun. Rentré à la mi-temps pour remplacer Andrew Robertson, le Néerlandais a été aligné par Jürgen Klopp juste derrière Origi, dans l'axe de l'attaque. Un poste qu'il connait puisqu'il jouait attaquant au PSV Eindhoven ou encore à Newcastle. On connaît la suite, il marque deux buts aux 54e et 56e minutes, le premier à la suite d'un centre de l'inévitable Alexander-Arnold, le deuxième d'une tête surpuissante dans la lucarne droite de Marc-André Ter Stegen, impuissant ce soir-là. La performance réalisée par les joueurs de Liverpool est d'autant plus impressionnante que ni Mohamed Salah, ni Roberto Firmino n'étaient sur la pelouse, tous deux blessés.

Une soirée hors du temps, vécu par Klopp comme un moment unique dans sa carrière de coach, comme il l'a déclaré juste après la rencontre à l'UEFA : «Il y a des choses plus importantes dans le monde, mais avoir créé ce genre d'émotions, d'atmosphère, ensemble, c'est tellement spécial. Je suis manager depuis 19 ans, et avant ça j'ai vu beaucoup de matches. Mais pour être honnête, je n'arrive pas à me remémorer un match comme celui-ci. J'ai vu James Milner avec les larmes aux yeux, ça veut tout dire, nous étions tous très émus.»

Une finale moins flamboyante

Si seulement la finale avait été à la hauteur des autres matchs de la phase finale, quelle rencontre aurions-nous eu ! Mais il se trouve que les demi-finales ont été bien plus marquantes que le Tottenham-Liverpool joué pour le titre. Dans une partie qui se disputait au Wanda Métropolitano, la nouvelle enceinte de l'Atlético de Madrid, les deux équipes se sont regardées dans le blanc des yeux une grande partie du temps. Devant 63 272 spectateurs, Liverpool s'est offert sa sixième Ligue de champions en battant 2-0 l'équipe de Mauricio Pochettino. Un match de plus dans cette compétition où Origi s'est illustré, avec un but à la 87e minute. Malgré cette finale décevante, les Reds ont marqué l'année 2019 avec un stade en feu et des supporters qui nous ont fait vibrer, des scénarios de matches à couper le souffle, et des joueurs en parfaite adéquation avec leur coach. Un simple coup d'oeil dans le rétroviseur, pour se replonger dans la remontada face au Barça, suffit à donner des frissons. - M. D.