CIUDAD DE MEXICO, MEXICO - FEBRERO 13: Jeremy Menez del America durante el juego de la jornada 7 del Torneo Clausura 2018 de la Liga Bancomer MX en el Estadio Azteca el 13 de Febrero de 2018 en la Ciudad de Mexico, Mexico. (Foto: Mauricio Salas/JAM MEDIA) (Mauricio Salas/JAMMEDIA/PRESSE/PRESSE SPORTS)

Comment ça va, Jérémy Ménez ?

Jérémy Ménez, qui fête ses 32 ans, n'aura pas vécu une 31ème année très florissante sur le plan sportif. Arrivé en janvier 2018 au Club América, en plein coeur de la capitale mexicaine, le natif de Longjumeau vit probablement les heures les plus difficiles de sa carrière de footballeur. Entre blessures à répétition et temps de jeu limité, l'ancien Parisien peine à retrouver le devant de la scène.

Il est loin le temps où Jérémy Ménez composait l'attaque du PSG avec Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi. Un PSG avec lequel il a été deux fois champion de France, avant de briller sous les couleurs du Milan AC, avec notamment des débuts fracassants et 20 buts inscrits au total. Depuis, l'ancien Sochalien enchaîne les galères et les pépins physiques, l'empêchant de s'inscrire dans la durée avec un club. Après une saison très mitigée à Bordeaux et six mois ratés à Antalyaspor, le voilà donc, depuis janvier 2018, au Club América de Mexico.

Il y a connu six premiers mois encourageants, en enchaînant les rencontres au sein d'une équipe en forme et bien positionnée au classement. Mais très vite, ses vieux démons l'ont rattrapé et le joueur a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou en juillet 2018, l'éloignant des terrains près de six mois et le privant du sacre de son équipe lors du Championnat d'ouverture. Il a toutefois effectué son retour fin janvier de cette année, avant de rechuter à nouveau au genou, le rendant indisponible six semaines supplémentaires.

Un retour très difficile

Depuis, c'est la soupe à la grimace pour celui qui était pourtant considéré par beaucoup comme le plus grand espoir de la génération 87. S'il souffre de la comparaison avec son compatriote André-Pierre Gignac, qui vit lui une véritable idylle au Mexique, Jérémy Ménez a en plus perdu la confiance de son entraîneur, qui ne l'a que très peu aligné depuis son retour de blessure en mars dernier. Contre le Deportivo Toluca, le 21 avril dernier, l'ancien Parisien était même écarté du groupe pour «raisons tactiques», confiait son entraîneur aux médias mexicains. «C'est normal qu'un joueur habitué à jouer soit contrarié, surtout quand il n'est pas titulaire [...] Mais il doit encore s'améliorer», a declaré son coach sur FOX Sports MX. Dans une impasse au Mexique où il n'a inscrit que cinq petits buts depuis janvier 2018, le Français peine décidément à faire son trou.

Clément Pernia