Played between the Portuguese player (Cristiano Ronaldo) during the match between the Portuguese national team and the Hungarian national team in the match played at the Estadio da Luz in Lisbon. (BARROSO CARLOS/PRESSE SPORTS)

Cinq bonnes raisons de suivre la Coupe des confédérations

Quand on aime le foot, difficile de supporter l'été les années impaires. Heureusement, à partir de samedi, et jusqu'au 2 juillet, la Coupe des Confédérations est là pour continuer de voir du foot. Voici cinq raisons de la suivre.

Avoir un avant-goût du Mondial russe

Trois des quatres stades de la Russie accueillant l'événement ont été bâtis en vue de 2018, le quatrième, celui de Sotchi, date des JO d'hiver de 2014, mais sera également utilisé durant la Coupe du monde. Comme à chaque fois, cette Coupe des Confédérations sera, pour le pays organisateur, une répétition à un an de la compétition. Le tournoi et ses à-côtés devraient donner une idée du niveau de préparation du pays organisateur.

Découvrir la nouvelle génération allemande

Mais c'est aussi sur le terrain que cette mini-Coupe du Monde devrait être intéressante. Les Allemands se présentent en Russie avec une équipe largement remaniée. Soucieux de ne pas user trop ses cadres, et sans doute tenté de faire éclore de nouveaux talents, Joachim Löw, le sélectionneur, a décidé de se rendre en Russie avec un effectif très jeune. Julian Draxler (23 ans), sera le capitaine de son équipe. Certes, les retours des cadres comme Özil, Muller, Kroos ou Neuer poussera certains jeunes dehors pour le Mondial 2018, mais l'Allemagne que l'on verra lors de ce tournoi ressemble sans doute fort à celle des cinq à dix années qui viennent.

Reprendre une dose de CR7

On ne voit pas trop comment le Ballon d'Or France Football pourrait lui échapper cette saison, mais ce serait mal connaître l'homme que de croire qu'il va jouer à moitié ce tournoi d'été. S'il est là, c'est pour jouer, et s'il joue, c'est pour marquer. Potentiellement, le Portugal peut disputer cinq rencontres. L'occasion d'améliorer encore un peu plus son propre record du nombre de buts marqués en sélection (73). Et un but, c'est un but, même s'il est marqué contre la Russie ou la Nouvelle-Zélande.

Voir ce que vaut le Chili hors de son continent

Vainqueur des deux dernières éditions de la Copa America (2015, 2016), le Chili règne en maître sur l'Amérique du Sud. La sélection entraînée par Juan Antonio Pizzi devrait, en principe, être de la partie l'an prochain lors de la Coupe du monde, mais en attendant, on a hâte de voir ce qu'elle donnera loin de chez elle. Des confrontations comme celle face à l'Allemagne (le 22 juin) devraient permettre d'en savoir plus sur le niveau du Chili, et ses chances d'aller loin en 2018. D'autant plus que certains observateurs connaissent souvent mal l'effectif de cette sélection, donc une grande partie des joueurs évoluent dans les Championnats sud-américains.

Savoir qui ne sera pas champion du monde

Depuis qu'existe la Coupe des Confédérations, son vainqueur n'a jamais été champion du monde l'année suivante. Dernier exemple en date, celui du Brésil, qui, en 2013, s'était imposé 3-0 en finale face à l'Espagne au Maracana, avec un doublé de Fred, avant de sombrer un an plus tard lors de son Mondial. En 2009, en Afrique du Sud, les Etats-Unis s'étaient imposés à la surprise générale, ce qui n'avait pas empêché les Américains de s'arrêter en huitième de finale face au Ghana. Enfin, n'oublions pas que les Bleus avaient brillamment remporté la Coupe des confédérations 2001. On sait ce qui leur était arrivé en 2002.

Louis Faure