coman (kingsley) (HERVIO JEAN MARIE/L'Equipe)

Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Kingsley Coman pour son retour en Bleu

Après une blessure qui l'a privé de la Coupe du monde 2018, Kingsley Coman est de retour en équipe de France. Devant la presse, il est revenu mercredi sur ses pépins physiques, la victoire en Russie ou encore la confiance du groupe.

Son retour en équipe de France

«Il reste encore beaucoup de matches cette année, il faut s’imposer sur une longue période, pas sur deux matches. Il faut que je reste bien physiquement pour performer en club et en sélection. […] L’intégration a été facile, j’ai déjà joué avec la plupart. Je sens beaucoup plus de confiance dans l’équipe, elle a toujours été confiante mais le titre a renforcé ça. Il y a moins de pression, plus de relâchement».

Ses blessures et sa progression depuis l'Euro 2016

«C’était très dur mentalement et physiquement. Ça m’a rendu plus fort. J’ai appris à travailler autrement, sur d’autres aspects physiques. Quand j’étais blessé, je pensais surtout à revenir et jouer en club, plutôt que de penser à l’équipe de France. Parce que si tu ne joues pas en club, c’est impossible de jouer en sélection. Je travaille beaucoup avec les préparateurs physiques (au Bayern). J’ai changé ma façon de jouer par rapport à mon corps. Je fais moins d’accélérations, il me faut plus de temps pour revenir. Et certaines blessures ont été dues à des coups, donc avec mon jeu de percussion ça arrivera toujours. J’essaie de les éviter. Je suis moins bien physiquement, je provoque moins. Je dois être plus décisif, je travaille plus devant le but qu’avant. Mais je progresse, je le sens».

La motivation à avoir pour se qualifier

«Peu importe l’équipe en face, jouer avec ce maillot, c’est une motivation. Après, forcément, jouer contre de grosses équipes motive beaucoup aussi (en club), mais le fait d’être avec l’équipe de France aussi. Ce n’est jamais facile, ça ne l’est que si on se rend les matches faciles. Il faut les aborder en étant concentrés. L’équipe a encore faim de titres mais pour cela il faut se qualifier». 

La Coupe du monde

«Je l’ai vécue comme un supporter. Je n’avais pas de frustration, je suis quelqu’un qui relativise beaucoup. Je suis très heureux dans ma vie, j’ai gagné des titres, je gagne en expérience, je suis encore jeune. J’espère que j’aurai encore une compétition à jouer si je suis épargné par les blessures…»

Ribéry ? «On s'entend très bien, c'est un peu comme un grand frère. On est en concurrence, mais elle est saine, on se pousse, on s'aide».

Sa relation avec Ribéry au Bayern

«On parle très peu de l’équipe de France. Il me donne beaucoup de conseils au quotidien. On s’entend très bien, c’est un peu comme un grand frère. On est en concurrence, mais elle est saine, on se pousse, on s’aide. C’est bien d’avoir ce genre de relation avec un coéquipier. Il me conseille sur ma technique, la tactique, la mentalité à avoir, comment rester au niveau et bien réagir aux blessures».

Kylian Mbappé

«Je pense que tous les joueurs seraient complémentaires avec Mbappé, c’est facile de jouer au foot avec ce genre de joueurs. Il est technique, rapide… J’espère qu’on aura la chance d’évoluer ensemble». 

Le rôle de leader de Pogba

«Ça ne me surprend pas du tout, il a ces qualités de leader en lui. Peut-être que ça s’est plus ressenti à la Coupe du monde, parce qu’il sentait que c’était à lui de le faire, et qu’il était là depuis un moment».

Jérémy Docteur