Bouna Sarr a pris part à tous les matches de l'OM en L1 cette saison. (A. Réau/L'Équipe)

Bouna Sarr (OM) : « Cette deuxième place, on ne l'a pas volée ! »

Bouna Sarr, le latéral droit de l'OM, est resté tout en retenue malgré la bonne série actuelle de son équipe qui se déplace à Toulouse, dimanche (21 heures). Mais il a défendu cette deuxième place que l'OM mérite, selon lui.

« Que reste-t-il de la victoire contre Lyon (2-1), juste avant la trêve internationale ? Pouvez-vous surfer dessus ?
Il ne reste que du positif surtout que cette victoire est arrivée juste avant une trêve. Le moral est au beau fixe, on aborde plus sereinement ce déplacement à Toulouse.

Le calendrier vous semble-t-il plus abordable jusqu'à Noël ?
On ne regarde pas forcément le calendrier, on prépare les matches les uns après les autres. Toulouse est 19e, mais il voudra gagner à domicile, il faudra être vigilant, et surtout ne pas trop se projeter vers l'avant.

Il y aura beaucoup d'absents, notamment en défense (Alvaro, Caleta-Car, Amavi), et la ligne arrière devrait être expérimentale à Toulouse. Comment vous préparez-vous pour être prêt ?
Il faut s'adapter au plus vite. Tout club est amené à connaître cette situation en cours de saison. Ça peut arriver à tous les postes, on est professionnels, on a la responsabilité de devoir s'adapter. On en est capables. À nous de savoir gérer cela.

« Si on avait su gagner contre les petites équipes, on serait même peut-être premiers

L'indiscipline coûte cher à l'OM cette saison, y a-t-il une prise de conscience à ce niveau-là dans le groupe ?
C'est sûr qu'il faut être vigilant d'autant que l'effectif est plus court que la saison précédente. Il ne faut pas non plus commencer les matches en ayant peur de prendre des cartons. C'est inconscient de la part de chaque joueur.

L'OM est-il un dauphin fragile ou solide ?
Quand tu es second sur vingt, tu ne le dois qu'à toi-même. C'est vrai qu'il y a des circonstances, mais c'est pareil pour tout le monde. Cette deuxième place, on ne l'a pas volée. On a su gagner contre tous les gros, hormis Paris. Si on avait su gagner contre les petites équipes, on serait même peut-être premiers. »