Bekamenga capitaine de l'équipe type du week-end en Ligue 2

Les notes

Zacharie Boucher (Auxerre) : 7*

Ivan Balliu (Metz) : 7*
Thibaut Cillard (Tours) : 7*
Aaron Appindangoyé (Evian-TG) : 6*
Pierre Gibaud (Sochaux) : 6*

Yeltsin Tejeda (Evian-TG) : 7*
Alexandre Vincent (Auxerre) : 7*
Florent Makhedjouf (Red Star) : 7*
Naïm Sliti (Red Star) : 7*

Steve Mounié (Nîmes) : 7*
Christian Bekamenga (Metz) : 7*

Le zoom : Bekamenga, le retour

Son passage à Lens a eu des allures de catastrophe industrielle, à l’image de son séjour troyen. L’hiver dernier, lors du mercato, Christian Bekamenga avait été transféré de Laval à l’Estac, avant d’accompagner la montée auboise plus qu’il ne l’avait provoquée lors de la deuxième partie de saison (seulement deux buts en neuf petites apparitions). Sans illusion quant à ses chances de porter le maillot troyen en Ligue 1, il avait choisi de rester en L2 et d’être prêté à Lens… sans beaucoup plus de réussite. En 657 minutes chez les Sang et Or, le Camerounais n’a ainsi inscrit… qu’un seul et unique but en Championnat, lors de la troisième journée face à Créteil (1-1). Du coup, c’est un attaquant muet depuis la mi-août que Metz est allé chercher en début de mercato. Il a mis moins d’une heure pour ouvrir son compter, et à peine une vingtaine de minute de plus pour doubler son total lors de son premier match face à… Créteil !

Une coïncidence qui montre surtout que, bien utilisé, l’ancien avant-centre de Nantes, un peu léger pour l’élite, peut avoir un réel impact en Ligue 2, comme au temps où il la martyrisait (18 buts en 2013-14 avec Laval). Elle montre aussi la faillite de la politique sportive messine, déjà soulignée par le renvoi de José Riga et son remplacement par un historique du club, Philippe Hinschberger. A vouloir ratisser la planète à la recherche des talents et innover pour imiter les grands (le Barça, rien que ça !), Metz avait perdu de ses valeurs et de son essence (c’est à peu près ce que le milieu défensif Mandjeck a déclaré dans la presse la semaine passée). Le recrutement d’un coach «maison» et d’un buteur estampillé L2 montre que Metz revient à ses racines. C’est peut-être la meilleure chose qui pouvait lui arriver…

Arnaud Tulipier Suivre @Tulipier