Jérôme Boateng au duel avec Ryan Sessegnon lors de Bayern-Tottenham (3-1). (A. Gebert/Reuters)

Bayern Munich : Jérôme Boateng veut continuer avec l'entraîneur Hans-Dieter Flick

Le défenseur de 31 ans serait « content de continuer avec "Hansi" (Flick) », l'entraîneur intérimaire du Bayern depuis début novembre.

Jérôme Boateng (31 ans), l'arrière central du Bayern Munich, souhaite ouvertement voir l'entraîneur intérimaire Hans-Dieter Flick prolongé au moins jusqu'à la fin de saison. « Je crois que chacun d'entre nous serait content de continuer avec Hansi », dit le champion du monde 2014, cité mardi par le quotidien de Munich Abendzeitung München. « Il s'y prend très bien avec tout le monde. L'équipe s'en réjouirait, mais ça n'est pas de notre ressort. »

Le plaidoyer a pourtant de quoi influencer les dirigeants, qui ont évincé Niko Kovac début novembre en partie sous la pression du vestiaire. Nommé entraîneur par intérim jusqu'à Noël, l'ex-adjoint de Kovac semble faire l'unanimité, même si le patron du club Karl-Heinz Rummenigge s'est encore donné jusqu'à dimanche, après la fin des matches allers, pour prendre une décision.

Le Bayern loin du compte en Championnat

Flick, ou un éventuel successeur, devra batailler pour revenir au sommet de la Bundesliga (le Bayern a 6 points de retard sur le leader Leipzig) et assurer la qualification contre Chelsea en 8e de finale de Ligue des champions.

« Hansi est humainement au top, il a un super feeling avec nous. Il est très respectueux et professionnel avec nous les joueurs, avec ceux qui jouent comme ceux qui ne jouent pas », poursuit Boateng, qui semble souligner en creux les reproches fait à Kovac.

« Il donne à chacun l'impression qu'il est important dans l'équipe »

Boateng à propos de Flick

« Il donne à chacun l'impression qu'il est important dans l'équipe, et dans un club comme le Bayern Munich, ça a beaucoup de valeur », poursuit le défenseur de 31 ans, qui a vu défiler cinq entraîneurs depuis son arrivée au club en 2011.

Depuis son arrivée, Flick a remporté six matches pour deux défaites, mais il a surtout changé l'état d'esprit d'une équipe qui s'étiolait et semblait avoir perdu sa légendaire combativité à la fin du mandat de Kovac.