cissokho (issa) djordjevic (filip) (PREVOST/L'Equipe)

Avec un «Top 3 mondial» et «un serial buteur» : l'équipe type de rêve d'Issa Cissokho

Après El-Hadji Diouf, c'est au tour d'un autre international sénégalais de se prêter au jeu du XI parfait, avec des joueurs qui ont été ses coéquipiers. Passé par Nantes, le Genoa, Bari, Angers ou encore Amiens, Issa Cissokho, désormais à Cholet, nous a concocté une équipe très offensive.

Gardien

«Déjà, je mettrais Rémy Riou aux buts. Pour moi c’était le meilleur gardien avec qui j’ai pu évoluer. Quand avec Nantes on est monté de Ligue 2 en Ligue 1, il avait fait une saison remarquable.»

Défenseurs

«Bon, si je ne peux pas me mettre dans l’équipe (rires), à droite je mets Léo Dubois. Je l’ai connu petit à Nantes. Et aujourd’hui il a atteint l’équipe de France. C’est quelque chose de mérité. Dans l’axe, je titularise Nicolas Burdisso, avec qui j’ai joué au Genoa. Pour moi c’est la classe, la carrière, le vécu. Il était capitaine en Argentine, avec l’Inter Milan. C’est un modèle de travail. Pour lui trouver un compère, c’est vrai que ça n’a pas été facile. Après c’est vrai que j’ai joué avec Kalidou Koulibaly avec le Sénégal, donc j’opte pour lui. Chacun a son avis, mais selon moi c’est un des trois meilleurs défenseurs centraux au monde actuellement. Et enfin à gauche, un joueur que j’ai énormément apprécié quand j’ai joué au Genoa, c’est Diego Laxalt. C’est un très bon joueur, qui a joué à Milan. Il est parti au Torino aujourd’hui, mais il reste un bon joueur en Italie. On est quatre derrière là, c’est bon ? (rires)»

Kalidou Koulibaly, le roc du Sénégal. (Philip Maeta/GALLO IMAGES/PRES/PRESSE SPORTS)

Milieux

«J’hésite encore entre un milieu à trois ou à deux. Mais de toute façon en six, je choisis Idrissa Gana Gueye, avec qui j’ai joué en sélection du Sénégal. Je l’associerais à Jordan Veretout, un joueur que j’ai connu quand on était à Nantes aussi. C’est un peu comme Léo Dubois, des joueurs qui ont fait leurs premières classes à Nantes et qui ont eu une belle évolution. Clairement, il mériterait d’aller en équipe de France, parce qu’il joue dans une des meilleures équipes d’Italie, donc je le mets sans hésiter. En fait c’est un 4-2-3-1 très offensif. En milieu offensif je mets Diego Perotti. Techniquement, quand on était au Genoa, c’était notre maître à jouer, donc il mérite d’y être. Sur le côté gauche, je prends Aurélien Capoue. Quand je suis arrivé à Nantes en 2011, c’était le joueur qui m’avait le plus impressionné. Physiquement, c’est un monstre et puis c’est un très bon ami, surtout. Et de l’autre je mettrais Nicolas Pépé que j’ai connu à Angers. C’est l’un des joueurs les plus forts au niveau de la technique pur avec qui j’ai pu jouer.»
 

Nicolas Pépé et Issa Cissokho sous le maillot d'Angers. (A.Mounic/L'Equipe)

Attaquant

«En pointe, c’est Filip Djordjevic. Un autre joueur que j’ai côtoyé à Nantes. C’était un serial buteur à l’état pur. Sur le côté droit, j’ai hésité à mettre mon petit Jonathan Bamba, mais finalement je le laisse en supersub. Et pour entraîner tout ça, je choisis Gian Piero Gasperini. Si j’avais vraiment pris le temps avec lui, je pense qu’aujourd’hui je serais encore en Italie. Je le choisis de par ce qu’il dégage, de par sa mentalité de gagneur, et son côté foufou devant. Au Genoa avec lui, on était vraiment libres, mais par contre il y avait un repli défensif qu’il fallait faire, et il savait allier les deux. Et ça marche encore avec l’Atalanta.»

Emile Gillet