Aubameyang, Ayew, Mané, Mahrez, Salah... Les dix stars de la CAN 2017

En club, sa situation n'est pas idéale. Valence coule en Championnat. Malgré tout, Aymen Abdennour reste une référence à son poste. Solide et dur sur l'homme, l'ancien défenseur de Monaco est un cadre de la sélection tunisienne.

Il est sans club depuis l'été dernier, mais il reste l'une des stars de la CAN, avec tout ce que cela implique. A trente-deux ans, Emmanuel Adebayor détonne toujours autant avec ses déclarations. Mais l'ex-attaquant d'Arsenal est un membre écouté au sein de sa sélection, et a participé au sprint final de la qualification du Togo.

A Dortmund, Aubameyang empile les buts. Rien que cette saison, le Gabonais en a inscrit vingt... en vingt-deux rencontres. Son efficacité est redoutable. A la CAN, son tournoi, puisqu'elle se déroule dans son pays, l'ancien Stéphanois sera, sans conteste, le buteur le plus surveillé de la compétition.

Aux côtés d'Éric Bailly et de Salomon Kalou, le latéral de Paris est l'un des cadres de la sélection ivoirienne. En Ligue 1, et avec les Éléphants, son endurance et son activité en font un élément précieux. Au Gabon, Aurier peut faire des dégats.

André Ayew a participé à quatre éditions de la CAN, a disputé deux finales, mais rien. Toujours pas de victoire avec le Ghana. Sa sélection patiente, depuis 1982, l'année du dernier titre continental. Les Black Stars n'en restent pas moins l'une des équipes favorites de la compétition. André Ayew y joue un rôle essentiel, malgré un début de saison poussif avec West Ham (13 matches, 1 but).

A la CAN, le Maroc pourra compter sur Mehdi Benatia. A vingt-neuf ans, le joueur de la Juventus, passé par le Bayern et la Roma, est un élément d'expérience en défense. Sa solidité ne sera pas de trop face à la Côte d'Ivoire, au Togo et à la RDC, les adversaires du groupe C.

A Leicester, son début de saison a été difficile, à l'image de son équipe, 15e de la Premier League. Mais Riyad Mahrez est capable de gestes de classe, souvent efficaces. Il l'a montré face à Manchester City, en octobre (4-2). Et cet ailier l'a surtout prouvé la saison précédente, en devenant champion d'Angleterre, avec, à la clé, une 7e place au Ballon d'Or France Football.

Liverpool le regrette déjà. Pendant plusieurs semaines, les Reds devront composer sans la présence de Sadio Mané, leur ailier virevoltant. Arrivé l'été dernier, en provenance de Southampton, le Sénégalais s'y est déjà rendu indispensable (9 buts et 7 passes décisives). Au Sénégal d'en profiter.

A Rome, son efficacité n'est pas à démontrer. Depuis le début de la saison, l'Egyptien en est à huit buts et cinq passes décisives en Serie A. Et ça tombe bien : en sélection, c'est pareil. Depuis ses débuts avec les Pharaons, Salah a marqué vingt-neuf buts en quarante-neuf rencontres. Ses statistiques sont d'autant plus impressionnantes que l'ancien de Chelsea n'est pas un buteur. Son rôle est d'évoluer sur un côté, de percuter grâce à sa vitesse.

En janvier dernier, Denis Onyango a été élu meilleur joueur africain évoluant en Afrique en 2016. L'année dernière, avec les Mamelodi Sundowns, club sud-africain, ce gardien (29 ans) a remporté la Ligue des champions de la CAF. Ses parades ont été précieuses dans la qualification de l'Ouganda à la CAN, une première depuis 1978.

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