Soccer Football - La Liga Santander - Deportivo Alaves v Atletico Madrid - Estadio Mendizorroza, Vitoria-Gasteiz, Spain - March 30, 2019 Atletico Madrid's Antoine Griezmann in action with Alaves' Tomas Pina REUTERS/Vincent West (Reuters)

Antoine Griezmann, simplicité et efficacité pour l'Atlético Madrid à Alavés

Performant lors de la victoire des siens à Alavés (4-0), Antoine Griezmann confirme sa forme du moment et permet à l'Atlético d'assurer la deuxième place de Liga. Le Français s'est illustré par une passe décisive et beaucoup de justesse technique.

Son pote Lucas Hernandez sur le départ pour le Bayern, les rumeurs quant à ses regrets de ne pas avoir signé en Catalogne, son club éliminé de la Ligue des champions, le titre promis au Barça : Antoine Griezmann a tout pour déprimer en ce moment à l’Atlético. Mais le champion du monde garde son sérieux. À Alavés ce samedi, notamment, pour la victoire des siens 4-0 face au cinquième de Liga. Griezmann n’a pas marqué, lui qui fut installé par Simeone en soutien de Morata et Costa et missionné de venir glisser comme milieu droit pour former un 4-4-2 sans ballon, mais il a signé un très bon match. Entre autres par l’intermédiaire d’une passe décisive, dès la quatrième minute pour Saul Niguez, qui ouvrait le score en face-à-face. En début de rencontre, Griezmann campait côté gauche, mais s’est petit à petit montré plus libre, attiré par l’axe. Sur le but de Niguez, «Grizi» se faisait oublier entre les lignes - voir ci-dessous -, tandis que sa première période se résumait par de nombreuses premières touches de balle très justes. Diego Costa, d’une sublime frappe enroulée (11e), avait entre temps doublé la mise, lui qui loupait un face-à-face à la 35e, somptueusement servi par Griezmann en profondeur.

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Changement de poste et proche d'un but

L’Atlético, fort de son assise défensive et d’un Oblak performant, parvenait à annihiler la plupart des offensives d'Alavés, équipe joueuse et sans complexe à domicile. Griezmann, lui, s’appliquait à couvrir le côté droit à la perte du ballon. Avant un rôle tout nouveau au retour des vestiaires. Costa cédait sa place à Lemar, qui prenait le couloir pour laisser l’axe à son compatriote. Griezmann, dans ce poste de second attaquant qui lui sied parfaitement, continuait sa balade du samedi tout en finesse et en intelligence. Une rengaine avec le Français. À la 59e, il voyait Alvaro Morata marquer alors qu’il aurait pu s’attendre à recevoir le ballon pour terminer dans le but vide, avant de toucher le poteau dix minutes plus tard (69e). En face-à-face avec le portier d’Alavés, le 7 des Colchoneros piquait son ballon, que son adversaire repoussait sur le poteau. Dommage, avant d’offrir un dernier bon ballon à Lemar en retrait (71e) et de quitter le terrain l’esprit tranquille (77e). Thomas Partey, d’un golazo lointain en lucarne (84e) ponctuait le bal. L’Atlético assure son statut de dauphin.

Antoine Bourlon