Antoine Griezmann, Lionel Messi (Barcelona), DECEMBER 21, 2019 - Football / Soccer : Spanish "La Liga Santander" match between FC Barcelona 4-1 Deportivo Alaves at the Camp Nou stadium in Barcelona, Spain. (Photo by D.Nakashima/AFLO) gol *** Local Caption *** (Daisuke Nakashima/AFLO/PRESSE/PRESSE SPORTS)

Antoine Griezmann-Lionel Messi, l'impossible une-deux

À lire cette semaine dans France Football, notre dossier sur la relation entre l'international français et le sextuple Ballon d'Or FF. Les mois passent et «Grizi» n'a pas trouvé sa place dans une équipe du Barça aux ordres du génie argentin...

Les suiveurs du FC Barcelone ne se laissent pas berner par les accolades entre les deux gauchers diffusées par le service de presse du Barça et par les jolies phrases sur leur «entente en grand progrès». À force de commenter les matches du FC Barcelone, ils savent que, souvent, Leo Messi nie la vérité de l'action en cours en retenant son pied et, au lieu de servir Antoine Griezmann démarqué, il opte pour un crochet, un changement de direction vers un autre partenaire. Du haut des tribunes, ce refus du geste qui s'impose résonne comme un bizutage qui n'en finit pas, un supplice au ras du gazon. «Le problème du Français, c'est qu'il n'est pas le joueur dont l'équipe avait besoin, c'est une erreur de casting» balance Lluis Mascaro, réputé journaliste du quotidien Sport. Grizou ressemble trop à l'Argentin, lui aussi est une segunda punta, véritable deuxième attaquant libre de ses mouvements. Résultat, parfois, le sextuple Ballon d'Or FF, qui n'est pas un chef au grand cœur ni un partageur, adresse parfois seulement trois ou quatre passes en un match à l'ex de l'Atlético. Une misère...

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De son côté, Antoine Griezmann se montre irréprochable. Pas un mot de trop, un langage corporel de sage fantassin qui ferait presque oublier qu'il est champion du monde en titre, vainqueur de la Ligue Europa et troisième du Ballon d'Or FF 2016 et 2018, surtout un footballeur magnifique à condition d'être libre de ses inspirations. À ses proches, il ne cache pas que ce mauvais traitement du roi catalan et de son clan est pénible à vivre, mais il tient bon : «Ils ne vont pas m'avoir, je ne vais pas lâcher !» Il s'accroche en vue de l'Euro en juin, une parenthèse d'oxygène qui sera bienvenue. Reste à imaginer quel avenir possible pour lui en terre barcelonaise.

Christophe Larcher

L'intégralité du dossier sur la relation Messi-Griezmann, l'entretien exclusif qu'Unai Emery a accordé à FF ou encore le reportage sur le futuriste Brentford FC sont à retrouver en kiosques ou ici en version numérique.