Joe Gomez présentait une égratignure sous l'oeil droit mardi matin à l'entraînement. (C. Recine/Reuters)

Angleterre : Joe Gomez égratigné, Raheem Sterling à l'entraînement

Résultat de l'altercation entre les deux hommes, lundi : le défenseur de Liverpool présente une belle égratignure sous l'oeil droit. L'attaquant de Manchester City, qui est privé de match contre le Monténégro, s'entraîne quand même... en vue du prochain contre le Kosovo.

Le défenseur de Liverpool Joe Gomez présentait une longue égratignure sous l'oeil droit lors de l'entraînement de la sélection anglaise, mardi, conséquence de son altercation avec Raheem Sterling, lundi. L'attaquant de Manchester City s'est également entraîné, bien qu'il ait été exclu du groupe par le sélectionneur Gareth Southgate pour le match de qualifications à l'Euro 2020 contre le Monténégro jeudi à Wembley en raison de l'incident (mais il pourra jouer contre le Kosovo, dimanche à Pristina).

Selon la presse anglaise, Sterling a tenté de saisir Gomez par le cou à la cantine de St George's Park, le centre d'entraînement de la sélection aux Trois Lions, et leurs coéquipiers ont dû séparer les deux hommes. Ils s'étaient déjà chauffés dans les dernières minutes de Liverpool - Manchester City, dimanche en Premier League (3-1).

Rio Ferdinand critique la publicité donnée à l'incident

Southgate a lancé l'entraînement en souriant. Le sélectionneur tiendra une conférence de presse mercredi et sera forcément interrogé sur l'incident. Selon le Guardian, il n'a pas assisté lui-même à la prise de bec et a pris sa décision d'exclure temporairement Sterling sur la base de ce qui lui a été rapporté.

Wilson, Sterling, Gomez et Kane avec le sourire à l'entraînement ce mardi. (C. Recine/Reuters)

Rio Ferdinand a estimé pour sa part que l'incident n'aurait pas dû être divulgué mais géré en interne. Dans un long post sur son compte Facebook, l'ancien défenseur international explique que dévoiler les faits risque de valoir à Sterling une nouvelle campagne de haine alors qu'il a été récemment la cible d'injures raciales. « Si cela avait été un incident grave, alors j'aurais été favorable à une désapprobation publique. Mais pour la "prise de gorge " dont il est question, je n'arrive pas à le comprendre. »