Andy Delort, joueur de foot Montpellier, le 14 mars 2019

Andy Delort se confie comme rarement dans France Football : «Je ne suis pas un ange»

Cette semaine, dans France Football, retrouvez un long entretien avec Andy Delort. Six pages dans lesquelles l'attaquant de Montpellier se livre en toute franchise sur son caractère, son enfance tourmentée, ses étiquettes mais aussi un monde du foot un peu trop lisse à son goût. Extraits.

Son tatouage de la larme

«Ils sont deux ou trois à savoir réellement pourquoi. C'est par rapport à ma vie. C'est entre moi et ma famille. Mes larmes, mais aussi mes joies.»

Son caractère

«Je ne suis pas un ange non plus. C'est ma vie, c'est comme ça (...) C'est sur le terrain qu'il faut me juger. Je suis un être humain comme les autres. Je pense être humble, très gentil. Parfois, je m'énerve un peu vite mais c'est ce qui m'a permis d'être professionnel. Cette hargne, on la voit sur le terrain (...) Je suis fier qu'on dise que je suis un guerrier.»

Son interpellation en août 2018

«J'étais passager (NDLR : D'une voiture prise en chasse par la police. Le conducteur, qui n'avait plus de permis et qui roulait sous l'emprise de l'alcool, avait refusé de s'arrêter dans un premier temps) (...) On s'est fait arrêter. Le policier pensait qu'on était des dealers ou je ne sais quoi. Il nous a fait sortir, avec menottes, au sol. C'était très musclé, humiliant.»

Son avis sur la franchise dans le foot

«C'est trop robotisé. L'impression que les joueurs sont programmés. Sur le terrain, d'accord, mais dans la vie, tu as un caractère, quelque chose de différent. À la mi-temps ou à la fin d'un match, on sait ce que les joueurs vont dire. C'est emmerdant. Il faudrait juste des garçons qui portent leurs couilles et disent en face ce dont ils ont envie.»

Timothé Crépin

Pour lire l'intégralité de l'interview d'Andy Delort, rendez-vous dans France Football actuellement disponible en kiosques ou dès maintenant en version numérique en cliquant ici.