Frenkie de Jong of Ajax, Dusan Tadic of Ajax, Matthijs de Ligt of Ajax, Daley Blind of Ajax, David Neres of Ajax during the UEFA Champions League quarter final match between Juventus FC and Ajax Amsterdam at the Allianz Arena on April 16, 2019 in Turin, Italy *** Local Caption *** (Tom Bode Multimedia/VI IMAGES//PRESSE SPORTS)

Ajax Amsterdam, retour de flamme

Vingt-deux ans après sa dernière demi-finale de C1, le quadruple champion d'Europe ressuscite l'admiration et le mythe d'un géant endormi. FF explique pourquoi et comment le club d'Amsterdam est redevenu tendance.

Plus de vingt ans que l'Ajax et ses supporters attendaient ça. Depuis 1997 précisément. En s'imposant à Turin, face à la Juve, le 16 avril dernier (1-2), Matthijs de Ligt et ses copains ont validé leur billet pour les demi-finales de la Ligue des champions, quelques semaines après avoir dicté leur loi à Madrid, contre le Real. Un souffle nouveau pour un club au passé glorieux, quatre C1 au palmarès. Rien que ça. Mais aussi un jeu qui renvoie à ce football total qui a fait la renommée de ce club si prestigieux.

S'il est revenu sur le devant de la scène, le club amstellodamois le doit en partie à cette «révolution de velours» initiée par Johan Cruyff en 2010, au sortir d'une élimination contre le Real en Ligue des champions. L'objectif ? Redonner son identité au club, à sa formation, à son jeu atypique. Cinq principes sont listés, dans cet ordre précis : recrutement, éducation, créativité, attractivité, collectif.

Des anciens de la maison ont été nommés à des postes stratégiques, comme Marc Overmars (directeur sportif) ou Edwin van der Sar (directeur exécutif). Et l'Ajax a retrouvé son ADN. Dans son édition actuellement en kiosques, FF relate tout ce qui a fait que cette institution a retrouvé de sa superbe, donnant notamment la parole à des anciennes gloires amstelodamoises ou à des spécialistes du club. Avec, en prime, un décryptage tactique du jeu développé par les ouailles d'Erik ten Hag et une interview de Johan Neeskens, qui reconnaît en cette équipe la «volonté d'attaquer, de dompter la balle, ce jeu tourné vers l'avant» qui faisaient la force de son Ajax, celui des années 70.

Johan Neeskens reconnaît en cette équipe la «volonté d'attaquer, de dompter la balle, ce jeu tourné vers l'avant» qui faisaient la force de son Ajax, celui des années 70.

«Ajax, retour de flamme», un dossier de huit pages à retrouver dans le France Football actuellement en kiosques ou ici en version numérique.