Le président de Dijon, Olivier Delcourt, apparaît dubitatif face à la décision de la commission de discipline. (A. Réau/L'Équipe)

Affaire Gouano : Dijon ne fera pas appel pour le retrait d'un point avec sursis

Sanctionné jeudi d'un point de pénalité avec sursis par la commission de discipline de la LFP en raison des insultes racistes subies par Prince Gouano lors de Dijon-Amiens (le 12 avril), le DFCO, 19e de L1, a décidé de ne pas faire appel. Il ne saisira pas non plus la justice civile.

Olivier Delcourt, le président du DFCO, nous a confié qu'il trouvait « très dure » la décision rendue jeudi par la commission de discipline de la Ligue, qui a infligé un point de suspension avec sursis à son club, 19e de L1, après les insultes racistes (cris de singe) proférées à l'encontre du capitaine et défenseur d'Amiens, Prince Gouano, le 12 avril, au stade Gaston-Gérard (0-0).

Mais sans vraiment hésiter, après une entrevue avec son directeur de la sécurité, Alexandre Synoradzki, le dirigeant bourguignon a décidé d'en rester là : « On ne fera pas appel, car en termes de points, c'est la sanction minimale et qu'un appel ne serait de toute façon pas suspensif. On ne saisira pas non plus la justice civile. Tout le monde l'a reconnu, y compris Amiens et les associations antiracistes : on a fait tout ce qu'on pouvait dans cette affaire en identifiant l'individu et en le remettant aux autorités. Ce qui compte maintenant, c'est que la vérité soit faite par la justice. »

Âgé de 22 ans, l'individu en question, qui nie les faits, avait été mis en garde à vue pendant 48 heures, puis placé sous statut de témoin assisté. Une décision contre laquelle le procureur de la République de Dijon, Eric Mathais, qui souhaite sa mise en examen, a interjeté appel.