S'il préfère jouer relayeur, Adrien Rabiot assure qu'il évoluera devant la défense sans rechigner. (Reuters)

Adrien Rabiot avant PSG-Anderlecht : «La place de leader à garder

Adrien Rabiot, le milieu du Paris-SG qui accueille Anderlecht mardi en Ligue des champions, assure que son équipe prend la rencontre très au sérieux malgré le résultat du match aller (4-0).

«Vous avez disputé tous les matches cette saison et vous avez connu des hauts et quelques bas. Comment vous sentez-vous ?
J'ai eu des matches où c'est un peu plus difficile physiquement. On ne peut pas être à 100% toute la saison mais ce sont des matches où on a gagné, même si à Marseille (2-2) c'était un peu plus difficile. Parfois, un ou deux joueurs sont un peu en dessous mais les autres compensent. Là, ça va mieux.

Par le passé, vous avez confié quelques réserves sur le fait d'évoluer en sentinelle. Qu'en est-il ?
On a parlé de ma volonté de ne pas évoluer en sentinelle, mais ce n'est pas le cas. Ce n'est pas ma mentalité. Je m'adapte aux consignes et au poste où on le coach me met. On m'a demandé ce que je préférais, j'ai répondu (qu'il préférait évoluer comme relayeur) mais quand on me met devant la défense, je le fais.

À l'aller, Adrien Trebel vous avait ennuyé au milieu. Le connaissiez-vous ? Qu'avez-vous pensé de sa prestation ?
Je crois qu'il a joué en France, c'est un très bon joueur. On a été peut-être un peu surpris. Il nous a posé des problèmes mais on est là pour travailler là-dessus et pour essayer que ça ne se reproduise pas demain (mardi).

On voit que parfois, l'équipe est coupée en deux. En parlez-vous entre vous ?
Aujourd'hui, on joue avec des joueurs avec beaucoup de talent devant. Ils ont envie d'aller de l'avant dès qu'ils ont le ballon et ils le font très vite, c'est difficile de suivre quand ils partent de très loin. On en parle pour essayer d'arranger ça. Mais parfois, on ne peut pas éviter ce genre de choses.

«Si (Kylian Mbappé) a un petit coup de moins bien, je pense que c'est physiquement»

Kylian Mbappé est un peu moins bien sur ses derniers matches. Lui en demande-t-on trop ?
À l'entraînement, il est bien, il a du jus. Ce qui se passe dans sa tête, je ne sais pas trop. Depuis son arrivée, c'est beaucoup de changements pour lui, sur le terrain et médiatiquement. Il est jeune, ce n'est parfois pas facile je pense. S'il a un petit coup de moins bien, je pense que c'est physiquement.

Comme vous, il commence très tôt dans un club très exposé...
Je pense que c'est encore plus compliqué pour lui. Il arrive d'un club où il a fait de très bons matches. Là, c'est vraiment autre chose, il est tout de suite exposé. À cet âge-là, c'est difficile de gérer tout ça. Jusqu'à présent, il le fait bien.

Unai Emery évoquait la dernière confrontation entre le PSG et Anderlecht au Parc des Princes (1-1 après avoir gagné les trois premiers matches de groupe de C1, comme cette saison), est-ce un piège ?
On prend tous les matches très sérieusement. On sait qu'on peut assurer notre qualification. Ça ne se jouera peut-être pas demain (mardi) mais on sait qu'on est à fond devant nos supporters. Il y a aussi la place de leader à garder donc c'est très important.

Comment voyez-vous l'évolution de Thomas Meunier ? Vous a-t-il appris beaucoup de choses de la culture belge ?
À part la bière, pas trop (rire). On ne le connaissait pas trop. On a été agréablement surpris. C'est un joueur avec beaucoup de potentiel, atypique, on a découvert beaucoup de bonnes choses chez lui.»