ronaldo (cristiano) ferguson (alex) (LAHALLE/L'Equipe)

À lire dans France Football spécial Ballon d'Or 2017 : Alex Ferguson, Carlo Ancelotti, José Mourinho, Zinédine Zidane... racontent "leur" Cristiano Ronaldo

Depuis ses débuts chez les pros, Cristiano Ronaldo s'est frotté à sept coaches en club. De Bölöni à Zidane, en passant notamment par Ferguson, Mourinho ou Ancelotti, ces techniciens racontent "leur" CR7, tel un tatouage indélébile. Des témoignages aussi rare qu'intimes.

Ferguson : «Chaque fois qu'il plongeait, ils l'asticotaient»

«Je crois qu'il était le genre de garçon qui veut se montrer en permanence. (...) Il aimait faire des passements de jambes et possédait les défauts des joueurs de son âge dans sa sélection de passes, dans la manière de se comporter comme un homme, de centrer. Des choses qu'il a apprises aujourd'hui, épurées, même si cela demeure une part de son jeu. Ce qui l'a beaucoup aidé, c'est le comportement des anciens, les Rio Ferdinand, Ryan Giggs, Paul Scholes, Gary Neville... Chaque fois qu'il plongeait, ils l'asticotaient. Sa réputation à l'époque était de beaucoup plonger, ce qui était en partie injustifié. Ça l'énervait un peu qu'on l'étiquette ainsi, mais il a travaillé cet aspect-là, et, au bout d'un an, il avait gommé ce travers.»

Mourinho : «Une telle volonté de gagner...»

«Ce qui nous réunissait, c'était cette volonté de gagner des choses ensemble. Ce souci du détail. Je crois qu'au cours des trois ans qu'on a passés ensemble, il est devenu un meilleur joueur et que je suis devenu un meilleur entraîneur. (...) Je suis arrivé au Real à une époque où ce club ne gagnait plus rien. Il y avait beaucoup de frustration chez un "winner" comme Cristiano, celle de ne pas remporter de trophées. On avait un même objectif et on s'est battus ensemble pour atteindre cet objectif. Ç'a été un plaisir de travailler avec quelqu'un qui possède une telle volonté de gagner.»

Ancelotti : «C'est très simple de le diriger»

«Avant de le connaître personnellement, j'avais une opinion bien définie. Je le voyais comme un grand footballeur, très puissant, mais je ne pouvais l'évaluer que d'un point de vue purement technique. En l'ayant sous mes ordres à Madrid, j'ai mesuré la chance de pouvoir entraîner un tel joueur. C'est très simple de diriger Cristiano. On n'a quasiment pas besoin de lui dire quoi que ce soit car il travaille très bien tous les jours, il est extrêmement professionnel. À vrai dire, je ne me souviens pas d'un entraînement moyen, même chose pour la récupération. Il fait tellement attention à lui qu'il se remet très rapidement.»