Roberto Notarianni / Zlatan Ibrahimovic (D.R)

À lire dans France Football, l'avis de Roberto Notarianni : Milan, l'autre effet Ibra

Pour notre journaliste Roberto Notarianni, le retour de Zlatan Ibrahimovic à l'AC Milan porte déjà ses fruits. Pas forcément balle au pied, mais plutôt grâce à son état d'esprit positif et contagieux.

Ils l'attendaient comme le Messie, pensant qu'à lui tout seul Zlatan Ibrahimovic allait transformer le Milan de la «catastrophe industrielle» de la première moitié de saison en pimpant candidat à la Ligue des champions. Pourtant, n'en déplaise aux tifosi et dirigeants rossoneri, le Suédois (38 ans) ne peut réaliser des miracles, comme permettre à son équipe de faire la nique à l'Atalanta ou à la Roma pour le quatrième strapontin en C1. Il n'a plus le moteur, ni l'explosivité pour enclencher la surmultipliée, ce que l'on a pu constater dimanche face à l'Udinese. Mais le Zlatan en dedans de cette première journée des matches retour a paradoxalement montré ce qu'il a apporté au groupe.

C'est l'autre effet Ibra : solidaire et accrocheur, l'ex-Parisien a redonné confiance à ses coéquipiers, les a obligés à se bouger, à se surpasser. Il y a quelques semaines, le Milan se serait liquéfié face à l'adversité. Là, il a osé jusqu'au bout, l'emportant 3-2 au finish et retrouvant le chemin du succès à San Siro, en Serie A, après une impasse de quatre matches (trois nuls et une défaite). Et plus que le sixième but en Italie, toutes compétitions confondues, de l'excellent Theo Hernandez, c'est le doublé du Croate Ante Rebic, jusqu'à peu «objet» mystérieux, qui symbolise bien la «contagion» Ibrahimovic.

Roberto Notarianni

Solidaire et accrocheur, l'ex-Parisien a redonné confiance à ses coéquipiers