sergio ramos (S. Boue/L'Equipe)

À lire dans France Football cette semaine, un entretien avec Sergio Ramos : «Il a fallu beaucoup de genoux ensanglantés...»

Présent pour la cinquième fois de sa carrière dans la liste du Ballon d'Or, le capitaine du Real Madrid Sergio Ramos revient cette semaine dans France Football sur sa trajectoire, mais aussi sa réputation et sur les secrets de vestiaire des Merengue. Extraits.

Sa place parmi les 30 du Ballon d'Or France Football 2017

«Je suis très heureux d'être sélectionné de nouveau. Les prix individuels soulignent le travail collectif, mais cela procure aussi un bien-être personnel. Parce que quand tu vis pour le football, que tu lui dédies tant d'efforts, tant d'heures, que, finalement, tu fais défaut à ta famille, eh bien ce genre de reconnaissance te fait extrêmement plaisir. La liste des trente du Ballon d'Or est un condensé des meilleurs joueurs du monde, et c'est réellement très gratifiant d'y être.»

Les clichés entourant le Real Madrid

«Certains veulent faire croire qu'au Real, on nous a tout donné comme ça, sans effort. Que les titres nous ont été offerts, alors que l'histoire de ce club, et la nôtre en particulier, s'est construite sur beaucoup de sacrifices. Pour en arriver là, il a fallu de nombreux terrains de terre et beaucoup de genoux ensanglantés...»

Sa relation avec Zinédine Zidane

«C'est vrai que je suis quelqu'un de fidèle, et avec Zizou, c'est très simple car tous deux nous nous parlons franchement. Quand j'ai un ami, c'est pour toute la vie, et avec le "mister", je vis une belle amitié. Bien au-delà du respect professionnel que nous ressentons l'un pour l'autre. Comme l'a dit un jour Maradona : "C'est ou noir ou blanc, jamais gris !" Avec Zizou, nous sommes comme ça. Dans la franchise et dans la transparence. Nous ne nous cachons jamais rien.»

«Avec Zidane, je vis une belle amitié»

Sa faculté à se montrer décisif dans les grands matches

«Je suis comme ça, je crois en moi et je suis exigeant avec moi-même jusqu'au dernier souffle de chaque rencontre. Tant qu'il y a une possibilité, peu importe le résultat ou le temps qu'il reste à jouer, je fonce ! C'est le mental qui compte. L'espérance est pour moi la dernière chose que l'on doit perdre. Cette façon de voir les choses est gravée dans l'ADN du Real Madrid et dans le mien. Alors, dans ces moments où d'autres peuvent être affectés par une situation compliquée, moi, je pense à comment je peux agir. La faute à mon ambition, mon espoir, mes croyances aussi...»