hernandez (lucas) (R.Martin/L'Equipe)

À lire dans France Football cette semaine, l'entretien avec Lucas Hernandez (Atlético Madrid) : «Je suis encore plus connu en Espagne qu'en France»

Avant la finale de Ligue Europa face à l'OM, Lucas Hernandez, le défenseur de l'Atlético Madrid, s'est confié à France Football à propos de son rapport à la France et à l'Espagne, de son club et de l'équipe de France. Extraits.

Marseille et lui...

«L’OM est un joli club. Leurs supporters sont impressionnants. Mais je ne m’imagine pas aller jouer en L1. Je suis né à Marseille, mais je n’ai aucun souvenir là-bas. Je suis arrivé en Espagne en 2000, à quatre ans. C’est marqué sur ma carte d’identité.»

L'équipe de France...

«Mon choix des Bleus est définitif ! On a beaucoup trop parlé de ma situation avant mais c’est aussi un peu normal. Les gens ne me connaissaient pas trop. Je suis encore plus connu en Espagne qu’en France. Mais je suis fier d’être bleu depuis l’âge de seize ans. Je suis heureux de porter ce maillot depuis au moins trente fois chez les jeunes et maintenant les A. Tant que je suis sur le terrain, je le défendrai ‘’à mort’’ !»

Antoine Griezmann...

«En club comme en Bleus, Antoine est important pour moi. On partage une grande amitié. Nous sommes proches. Et on a un peu le même rapport à l’Espagne. Il est arrivé assez jeune à la Real Sociedad. Il a été formé là-bas. C’est un peu son deuxième pays aussi.»

L'Atlético Madrid...

«J’y suis arrivé à onze ans. J’y ai fait toutes mes classes. J’ai également été capitaine dans toutes les catégories. Les supporters aiment ça ici, cette identité, cette fidélité. L’Atlético est un club populaire auquel je m’identifie parfaitement. Les fans adorent les joueurs formés à l’Atlético et qui atteignent les pros. Il y a une très forte identification à ce niveau qui est symbolisée par Koke, Saul et moi-même. Cet attachement donne envie d’aller encore plus loin par l’Atlético.»

Diego Simeone...

«Il existe un attachement réciproque. C’est assez fort entre nous. Je suis son style : un joueur agressif, discipliné, qui ne lâche rien. Il apprécie tout ça sur le terrain, ceux qui donnent tout. Je sais la chance d’avoir grandi avec un des meilleurs entraîneurs du monde. Il a fait des choses incroyables à l’Atlético depuis sept ans. Il a remis le club tout en haut. Il sera peut-être l’Arsène Wenger de l’Atlético en restant très longtemps ici !»

Son frère Theo...

«C’est déjà quelque chose de rare de voir deux frères français en pros, en plus dans deux très grands clubs étrangers comme les nôtres, parmi les cinq-six meilleurs du monde. C’est même fabuleux. Et ce n’est peut-être pas fini vu nos âges. Theo pourra peut-être me rejoindre à l’avenir en équipe de France. Comme ça on pourrait enfin jouer ensemble au plus haut niveau !»

Propos recueillis par François Verdenet

Retrouvez l'intégralité de l'interview de Lucas Hernandez dans le nouveau numéro de France Football, en kiosques mardi ou en version numérique dès lundi (18h30) en cliquant ici.