Clement Lenglet, footballeur evoluant au poste de defenseur central au FC Barcelone. Au centre d'entrainement du FC Barca. (FAURE/L'Equipe)

A lire cette semaine dans France Football, l'interview de Clément Lenglet : « Je n'avais jamais vu ça de ma vie»

Il y a un an et demi, le défenseur formé à Nancy rejoignait le FC Séville, la Liga et la Ligue des champions. Transféré cet été au Barça, il effectue un nouveau bond en avant qui ne l'effraie pas, même s'il admet être encore en phase de découverte. Extraits.

Ce que représente le Barça pour lui

«Pour moi, c'était d'abord Rivaldo, puis Ronaldinho, des talents extraordinaires et une équipe qui enfilait les buts. J'aimais beaucoup le Brésil quand j'étais petit. Plus tard, j'ai été marqué par l'époque de Thierry Henry, Ludovic Giuly et Abi (Éric Abidal). (Samuel) Eto'o aussi me faisait rêver».

La devise "Més que un club" ("Plus qu'un club")

«J'ai compris dès mon arrivée. Le Barça est un club avec une histoire énorme, une identité particulière. La pression qui règne autour est très forte. La structure du club et le nombre d'employés, c'est très impressionnant. Il n'y a pas que le football, il y a aussi le basket, le hand... Les installations, c'est du top niveau. On dispose d'un gymnase qui utilise les dernières technologies. Tout ce qu'on fait sur les machines est enregistré dans des ordinateurs, calculé, analysé. Je n'avais jamais vu ça de ma vie ! Pour cette interview, par exemple, tout a été parfaitement calé en amont, c'est très carré».

Son passage de Nancy au Barça en 18 mois

«J'ai essayé de travailler énormément, en dédiant une très grande partie de mon temps au football, en m'investissant le plus possible dans l'équipe, à Nancy, puis à Séville. Et ç'a plutôt bien marché. J'aime beaucoup le foot, je regarde énormément de matches chez moi, j'observe d'autres équipes. Quand je rentre à la maison, je continue de travailler sur l'analyse, la récupération... J'essaie sans cesse de m'améliorer, c'est sans doute grâce à tout ça que je suis ici aujourd'hui».

Les entraînements du Barça

«Ça commence toujours par un toro assez long, après un échauffement de cinq minutes. Une fois le toro achevé, on ne lâche pas le ballon, jamais, et on poursuit avec des jeux de conservation dans des espaces extrêmement réduits. L'idée étant de prendre l'information avant, d'orienter le corps du bon côté, de réfléchir le plus possible à ce qu'on va faire du ballon. Tout est pensé pour aller toujours plus vite et fluidifier le jeu. Je n'ai jamais vu des conservations avec des espaces aussi réduits. On est poussé dans nos retranchements afin de développer notre technique et nos réflexes. Dans cette salle (une pièce d'une douzaine de mètres carrés), le staff pourrait nous faire faire un quatre contre quatre !»

Le vestiaire catalan

«C'est tous des mecs très classe et très gentils, des chambreurs aussi. On partage de bons moments. On peut se faire une idée d'eux à la télévision, mais quand vous vivez à leurs côtés vous vous rendez compte que ce sont des gars en or.»

Le leadership de Lionel Messi

«C'est un leader sur le terrain, par ses qualités hors norme, mais aussi en dehors, par son expérience et ses prises de parole. Il ne s'exprime pas souvent, mais quand il le fait tout le monde l'écoute. C'est toujours pertinent et ça vous touche».

Comment il a vécu la Coupe du monde

«Comme un supporter, car j'ai beaucoup de potes dans cette équipe et que je suis français. J'aurais aimé être avec eux, car je connais bien Steven (Nzonzi), Thomas (Lemar), Ben (Pavard), Sam (Umtiti), Ousmane (Dembélé)... Ça donne envie de participer à ce genre d'aventure, d'autant qu'ils ont fait rêver tous les Français».

Florent Torchut

Clément Lenglet : «Je n'avais jamais vu ça de ma vie !», un entretien de six pages à retrouver dans le France Football en kiosques mardi ou ici en version numérique.