cabella (remy) (S. Boue/L'Equipe)

À lire cette semaine dans France Football, l'entretien avec Rémy Cabella (OM) : «Si on me donne une petite clé...»

Au terme d'un prêt réussi à Saint-Étienne, le milieu offensif est redevenu un joueur de l'OM... jusqu'à nouvel ordre. En dépit de sa situation incertaine, il affiche un détachement et une confiance à toute épreuve.

Sur sa discussion avec Garcia avant son prêt à l'ASSE
«Avec le coach, on est cash. L'été dernier, on n'a pas tourné autour du pot. Je lui ai dit que je voulais rester à Marseille et prendre la place d'untel, untel... Je lui ai dit les noms. Il m'a fait savoir ce qu'il avait en tête et j'ai bien aimé sa franchise. Je préfère un coach comme ça. S'il me dit qu'il compte sur moi, je serai là. Je ne me fais pas de soucis. Avec moi, il sera franc.»
 
Sur son année chez les Verts
«On avait un groupe énorme. Il y régnait une ambiance terrible, on s'est régalés sur le terrain en deuxième partie de saison. Grâce à cette bonne ambiance, on s'est lâchés. Vous ne pouvez pas imaginer ce que les Verts m'ont apporté... Je suis tellement content d'avoir fait ce choix. Pourtant, il ne fait pas spécialement beau, il n'y a pas la mer mais je me suis dit : "Je m'en fous, j'y vais !"  Je suis arrivé dans une ville où j'ai kiffé la mentalité, les gens, vraiment tout. Si un joueur hésite "Bof, je sais pas trop, c'est pas joli Saint-Étienne, y'a rien à faire...", je lui dirais de ne pas se poser de questions. Vas-y, signe ! Le football, ça efface tout le contexte.»

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Sur son potentiel avenir à l'OM
«Si j'avais fait une saison blanche, je vous aurais dit que ça allait être compliqué. Mais je sais que je suis capable de faire de belles choses et que je peux être monstrueux, donc je me vois un avenir à Marseille, oui. Si on me donne une petite clé... Sinon, ça ne sert à rien.»
 
Sur son envie de liberté dans le jeu
«Je demande juste que l'on ne dénature pas mon jeu. Il ne faut pas me dire : "Tu joues à gauche, tu ne rentres pas dans l'axe." Si tu commences à me dire ça, tu n'auras que 40 % de mon potentiel. Si tu dis, quand je suis à gauche, "fais ce que tu as à faire", là, ne t'inquiète pas, tu auras tout. Il faut me laisser faire ce que je sais faire. Je veux prendre du plaisir.»
 
Sur son amour du Brésil
«J'ai fait beaucoup de pays en vacances et j'ai adoré le Brésil. Je suis amoureux du pays, de la mentalité des gens. Ils profitent de la vie, ils ne se prennent pas la tête. Ça chante, ça danse... J'aurais aimé être Brésilien et m'appeler Cabellinho.»

«Je sais que je suis capable de faire de belles choses et que je peux être monstrueux, donc je me vois un avenir à Marseille, oui.»

Johan Tabau

Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Rémy Cabella dans le France Football de cette semaine, en kiosques ou en version numérique ici.