neymar (S. Boue/L'Equipe)

À lire cette semaine dans France Football, l'enquête sur le prodige brésilien : Neymar, Paris, je t'aime... moi non plus

Entre gestes de génie et gros caprices, le Brésilien n'a pas totalement séduit le peuple du PSG, comme l'expliquent les responsables de médias spécialisés sur le club.

François, Miloud et Nicolas ne manquent pas un match du Paris SG au Parc des Princes. Par passion du club depuis l'enfance, également pour alimenter leurs médias numériques exclusivement consacrés au club de la capitale, respectivement Culture PSG, PSG Community et Parisfans. Il faut écouter ces faiseurs d'opinion très actifs pour saisir la relation controversée entre les supporters et l'icône Neymar, annoncée comme le Sauveur. «Comme on lui a promis monts et merveilles, il s'est dit qu'il serait accueilli comme un roi. Or, ce n'est pas si simple, il faut se montrer à la hauteur de son statut», lance le premier. «Il ne faut pas se voiler la face : Neymar est au-dessus du club et lui se sent au-dessus du club», poursuit le deuxième. «Contre Dijon, il a loupé le coche. Il aurait offert le penalty à Cavani, il se serait mis le public et son partenaire dans la poche pour le reste de la saison.»

Pour lire l'intégralité de l'enquête sur Neymar, rendez-vous en kiosques à partir de mercredi matin, où dès maintenant en ligne en cliquant ici.

Ces réactions bien senties résonnent comme un pot-pourri de la saison passée. Les trois suiveurs attentifs regrettent le manque de lien entretenu par le Brésilien pendant son interminable convalescence dans son pays suite à sa fêlure au pied droit, comme si le sort du PSG ne le préoccupait plus guère. Maintenant qu'une seconde saison est lancée, ils partagent les mêmes espoirs : d'abord que le président Al-Khelaïfi affiche davantage d'autorité et octroie moins de privilèges à son protégé, ensuite que la star se montre plus simple, plus accessible.

Les trois suiveurs attentifs regrettent le manque de lien entretenu par le Brésilien pendant son interminable convalescence dans son pays.

Christophe Larcher